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SEMIOLOGIE : IMAGE 1B ENSEIGNANT Aldo Guillaume Turin, professeur

SEMIOLOGIE : IMAGE 1B
ENSEIGNANT
Aldo Guillaume Turin, professeur
OBJECTIFS
Le cours apparaîtra telle une exploration didactique des grandes références qui ont marqué et marquent encore
l’invention de ce champ de l’iconicité dont aujourd’hui nous apprenons clairement qu’il est aussi un lieu de combat,
ou de guerre des images. A l’accumulation des exemples, il préfèrera une approche permettant de distinguer signes
et traces, représentation abstraite par le langage et représentation figurale ou analogique : cela, pour insister sur le
fait important tout de même d’une analyse des visibilités qui leur soit immanente. Ce cours tentera de joindre ce que
Marie-José Mondzain, entre autres, a défini en termes d’économie propre à l’image. Si comme on sait une image
peut être un lieu de ressaisissement symbolique, elle ne confère pas à ses usagers le droit d’en changer
radicalement le sens. Pourquoi ?, se demandera-t-on, et combien d’ailleurs à juste titre. Car qu’est-ce qu’une image,
sinon, tel déjà le signe, la disparition de ce qui était avant elle et qui se trouve contraint à feindre une présence ?
CONTENU
L’accession à l’économie interne de l’image demandera que ne soit pas fait impasse sur les moyens de la méditer,
c’est-à-dire de la comprendre pour la connaître. De ce fait, les textes rivaliseront avec le silence prétendu des
images, avec la spectralité de leur scénographie, voire l’évanescence de leur récente dissolution au-delà de l’acte
photographique, de la capture du mouvement par le cinéma, de l’ablation du degré naturel des choses par les
nouvelles technologies ayant entrepris d’excéder ce qui est. Ainsi, une mise en situation des composantes et des
enjeux iconiques sera l’objet de ce cours où le logos, si souvent essentiel à la réception des images, si contraire
également à leur instance, se verra, de façon autant que possible forte et explicative, convoqué tour à tour et remis
en question dans son propre processus, car, dans ce cas-ci, susceptible de provoquer une cécité face à ce qui est à
voir.
MÉTHODE
Diverses lectures, tirées du corpus surtout contemporain, lequel laisse effectivement place à une approche
sémiologique, seront abordées et même davantage, donneront lieu à des estimations comparatives : façon d’alerter
l’étudiant sur les phases dissociatives qui hantent le discours théorique actuel quant à l’état des images. Ces lectures
s’articuleront à la ligne suivie par le cours, ligne donc interrompue par elles, mais dont le pointillé continuera
d’infléchir, d’orienter et de nourrir la démarche choisie : ce cours forme le voeu, on s’en doute, d’être un télos. Ces
lectures seront comptables de ce qui a séparé le domaine pictural de celui de la reproductibilité technique telle que
l’a définie, tout à fait magistralement, Walter Benjamin, c’est-à-dire comme le triomphe du leurre sur l’évidence. Ces
lectures, enfin, renverront à ce qui dans la pratique contemporaine du signe et de l’image marque un doute de
l’intellect et de la sensibilité, l’avènement en somme de l’ère du soupçon, ou du nihilisme.
PRÉ-REQUIS
Il sera indispensable que l’étudiant sache établir une distinction entre cours théorique et cours pratique, une
distinction constituante lui permettant de sauvegarder la part intime de son expérience dans son apprentissage
artistique. De même, il sera indispensable qu’il sache prendre des notes qui lui seront dictées, notes où se
résumeront les commentaires opérés durant le cours.
ÉVALUATION
L’évaluation des acquis conceptuels épousera deux voies d’abord distinctes mais que le temps se déroulant fera en
quelque sorte se rejoindre comme les deux branches jumelles d’un seul projet, celui en effet d’évaluer, et non de
satisfaire la contrainte de vérifier si les données du cours sont restituées. Un examen écrit sanctionnera l’étude
accomplie : il comportera un certain nombre de questions en rapport direct avec les notes dictées au cours (une sorte
de réflection), et un certain nombre de questions en rapport avec les livres imposés, en plus des lectures ponctuelles
ayant émaillé la démarche générale (une sorte de réflexion). D’autre part, un travail écrit sera exigé, d’environ quatre
pages, et qui portera sur l’incidence éventuelle d’un aspect du cours, ou d’une lecture faite, sur le paysage des arts
actuels. Ce travail écrit sera l’objet d’une transcription au logiciel et s’accompagnera d’illustrations au besoin. Le plus
important, ici, est toutefois de signaler que l’examen écrit permettra de faire un recoupement entre le cours et le
travail écrit, étant donné que l’étudiant sera invité, sur une ou deux questions spécifiques, à commenter ce travail
écrit et à le situer dans la perspective reqncontrée au cours.
CONTRÔLE
L’examen écrit est fait après réception et lecture des mini-mémoires. Chacune des parties du dyptique fera l’objet
d’une cotation, et c’est la réunion des deux types de cotation que résultera la note finale de réussite (ou d’échec).

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